Causes et traitements des tumeurs cérébrales

Traitements des tumeurs cérébrales

Publié le : 10 novembre 20205 mins de lecture

Une tumeur au cerveau désigne une masse volumineuse amplifiée à cause d’une multiplication cellulaire anormale. Bénigne ou maligne, elle se caractérise le plus souvent par des céphalées. Le fléau ravageur compte parmi les maladies énigmatiques que la science peine à expliquer clairement. Ses causes et ses symptômes ont pourtant été révélés au grand jour, mais ses traitements demeurent peu efficaces.

Quelles sont les causes ?

À l’heure actuelle, la tumeur au cerveau conserve son lot de mystère. L’incertitude plane autour des causes exactes. Les médecins s’accordent néanmoins sur certains facteurs de risque, dont l’origine ethnique. Les individus caucasiens ont, selon eux, une prédisposition à contracter ce type de cancer. Ils remarquent une hausse des cas chez les patients originaires du continent africain. L’âge peut également expliquer son développement. La menace rôde effectivement autour des quadragénaires. Les médulloblastomes (tumeur primitive neuro-ectodermique) ciblent spécifiquement les enfants.

À ces causes s’ajoute l’exposition à la radiothérapie (ou par des rayons ionisants). Sachez qu’une surexposition aux substances chimiques, telles que le chlorure de vinyle, l’acrylonitrile et le formaldéhyde, entraîne l’apparition d’une tumeur cérébrale. Les scientifiques observent un rapport inquiétant entre le cancer et l’usage d’un GSM (Global System for Mobile communication), mais cette théorie reste néanmoins à prouver. En attendant, ils conseillent une utilisation prudente de tous les moyens de communication.

Quels sont les symptômes ?

Une tumeur au cerveau se manifeste sous une pluralité de formes, dépendant de son emplacement, de sa vitesse de croissance et de sa taille. Les maux de tête témoignent d’une présence de masse cancéreuse crânienne. Dans un cas de cancer, les douleurs frappent à une forte intensité et s’accompagnent de nausées et de vomissements. Elles commencent en matinée et persistent tout au long de la journée ou s’alternent à un intervalle de quelques heures. Il n’y a donc pas lieu d’avoir peur si le mal de tête est modéré.

Les étourdissements, les troubles de la coordination, les difficultés de mémoire, l’engourdissement d’un côté du corps, la confusion et les difficultés de concentration rassemblent les autres signes annonciateurs. Le patient est victime de crises convulsives et se trouve en état de confusion. Les cellules cancéreuses se propagent et accroissent la taille de la tumeur cérébrale. Le phénomène rehausse la pression de la boîte crânienne et détruit les structures vitales, d’où le syndrome occipital (lésion visuelle). Par ailleurs, des épisodes d’épilepsie focale ou généralisée chez un sujet sans antécédent épileptique évoquent une tumeur des hémisphères cérébraux. Arrivé au stade critique, le patient change de personnalité et souffre d’un ralentissement intellectuel.

Quels sont les traitements ?

Une stratégie conjuguant la chirurgie, l’irradiation et la chimiothérapie peut venir à bout de la tumeur au cerveau. La méthode implique l’administration de médicaments, dont une bonne dose de stéroïdes pour atténuer l’enflure et soulager la majorité des symptômes. Le praticien excise autant de masses cancéreuses que possible. L’éradication est inenvisageable, car certains tissus s’implantent dans des régions hors d’atteinte. L’opération se solde donc par une réduction de la taille renforçant l’efficacité des autres traitements. En cas d’échec, l’intervention peut endommager des parties importantes. C’est pourquoi elle n’est recommandée qu’en dernier recours.

Les progrès technologiques ouvrent la voie à une technique alternative à la chirurgie : la radiochirurgie. Il s’agit de la manipulation de lasers et d’ultrasons au moyen d’un bistouri à rayons gamma. Le chirurgien dirige des faisceaux rayonnants vers la tumeur cérébrale. Cette approche ne permet pas l’extraction de la masse dans sa totalité. Toutefois, elle réduit les complications neurologiques et minimise l’atteinte au tissu cérébral sain. La réduction de la consommation de viande rouge, la pratique d’activité physique et la perte de poids regroupent les mesures préventives.

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